Pêche sportive

J'ai retrouvé cette scène magnifique du film "Et au milieu coule une rivière", j'aimerais vous la faire partager. A voir ou à revoir...

Festival Tony à Granval




C'est à l'embouchure du Bès dans le Lac de Granval que nous commençons la pêche ce samedi matin, nous remarquons de suite qu'il y a beaucoup d'activité sur une des plages proche de la mise à l'eau et pourtant je fais l'erreur d'ignorer le poste et je file dare-dare vers un magnifique secteur d'éboulis où je me voyais déjà prendre des sandres énormes et des brochets monstrueux.
Tony par contre n'hésite pas une seconde et lance immédiatement son poisson mort au beau milieu des gobages et là commença le festival, il prendra sur le poste dans des fonds peu importants de six à dix mètres une superbe perche de 45Cm, un sandre de 54Cm et deux brochets non maillés tout cela dans un laps de temps d'une demi-heure.
Je m'entête et continue de pêcher le coin de mes rêves mais sans le moindre résultat, quand finalement je décide de rejoindre Tony sur son poste, l'activité a cessé mais je réussirai quand même à prendre un brochet non maillé au poisson mort et une perche de 26Cm au plomb palette.
Nous restons dans le secteur et nous touchons encore plusieurs perches allant de 15 à 20Cm toujours au plomb palette ensuite nous choisissons de changer pour d'autres postes comme les rives d'une île ou des secteurs de falaises mais plus aucune touche ne sera enregistrée jusqu'au soir.
En conclusion, ce matin j'aurais du me souvenir du fameux proverbe de La Fontaine: "rien ne sert de courir; il faut partir à point".




L'Aigle et ses sandres




Ce samedi matin, nous sommes de retour sur la Dordogne et nous mettons les floats à l'eau sur un des plus beaux lacs que j'ai eu l'occasion de pêcher: le barrage de L'Aigle.
Les températures sont négatives et dès les premiers lancés la tresse gèle dans les anneaux, n'ayant pas le courage de monter des poissonnets à manier nous commençons au leurre souple, on passe au crible toute une ligne droite peu profonde proche de la mise à l'eau qui ne donnera rien et c'est environ après deux heures de pêche que l'on arrive sur un amorti profond composé de falaises et de deux énormes rochers dont le sommet est hors de l'eau.
La tresse ne gèle plus et c'est Tony qui ouvre le bal en prenant un sandre de 54Cm au shad gt sur tête sabot, nous passons de peu à côté du doublé car j'en pique un de 43Cm le moment d'après avec un shad sur drachko, les poissons sont là et se tiennent dans environ 20 mètres d'eau.
Les températures étant plus clémentes nous plongeons les mains dans les seaux à vifs et nous passons au mort manié, je prend aussitôt un sandre de 46Cm et Tony enchaîne avec un poisson de 44Cm toujours sur le même poste, nous insistons un bon moment pour essayer d'en piquer un plus beau mais malheureusement rien n'y fera, nous décrocherons ensuite un poisson chacun, Tony au plomb palette et moi à la verticale d'après les petits coups de têtes c'étaient de petites perches.
Le soir est déjà là et nous devons partir car la route est longue mais encore une fois nous avons découvert un lac superbe et magique que l'on retournera pêcher certainement.

Brochets par grand vent


Ce samedi matin, c'est un vent du nord glacial et soufflant très fort sur le Lac de Lanau qui nous accueille à notre arrivée, nous sentons de suite que la pêche sera très compliquée et ce fut le cas.
Nous commençons à peigner les bordures près de la mise à l'eau au mort manié, les floats sont ballottés par les vagues comme des feuilles mortes, nous décidons donc d'ancrer car la pêche est impossible et évidemment une fois que l'ancre nous tient les accrocs arrivent.
Après une bonne demi-heure de galère, nous commençons à trouver notre rythme de croisière et essayons de nous servir du vent qui pour une fois souffle dans le bon sens et là sur la bordure je pique un brochet de 62Cm au poisson mort, je le saisis pour la pause photo, le mesure et il repart sans demander son reste, c'est ensuite au tour de Tony de prendre un bec de 56cm au shad sur une tête plombée de 17G.
Il s'en suivra une série de décrochages et de ratés incroyables pour nous deux, dans le lot je décroche après une belle touche un très beau brochet qui se tenait près d'un arbre noyé d'après les premiers rushs ce devait être un sacré client ensuite Tony décrochera lui aussi un beau poisson dans le profond à la vertical.
Si à Bort c'est la pluie qui nous a fait arrêter de bonheur, à Lanau c'est le vent du nord et les premiers flocons de neige qui après nous avoir glacé ont calmé nos ardeurs.

Le Lac de Maury




Ce samedi, nous sommes sur un lieu très réputé pour la pêche du carnassier en tout genre, il s'agit du Lac de Maury ou Lac de la Selves, cette retenue qui bloque les cours de deux ruisseaux la Selves et le Selvet se trouve en Aveyron.
A notre arrivée, nous découvrons un niveau de lac très bas et notre choix pour commencer la pêche se porte sur le bras du Selvet et ses pentes abruptes qui font face au camping des Tours.
Ce sera au mort manié que nous débuterons la pêche, pendant toute la journée plusieurs petites perches avec les yeux plus gros que le ventre viendront se piquer à nos triples dans des fonds assez importants dépassant souvent les quinze mètres.
Que ce soit au plomb palette, verticale ou manié réalisés en différents niveau d'eau seulement les perchettes seront de la partie, impossible de toucher le moindre sandre ou brochet.
C'est Tony qui prendra le plus beau poisson une perche de 28Cm au mort manié après en avoir raté une qui lui semblait plus joli.
Avec le soir qui arrive, nos espoirs de prendre un sandre ou un bec font que l'on insiste jusque devant la mise à l'eau malheureusement rien n'y fera mais nous ne partons pas déçus car nous avons encore eu la chance de découvrir un très joli lac dans cette belle région du Nord Aveyron.

Le Lac de Couesque...





Depuis plusieurs années, l'idée de pêcher le Lac de Couesque me trottait dans la tête, cette retenue sur la Truyère se trouve dans le département de l'Aveyron dans le prolongement du Lac de Sarrans.
C'est ainsi que samedi matin, nous arrivons dans le petit hameau d'Izaguette où se trouve la mise à l'eau, les pêcheurs locaux préparent les barques et nous en profitons pour engager la discussion, ils nous renseignent sur le Lac, ses poissons et plus particulièrement ses grosses perches ensuite ils nous expliquent que la retenue subit régulièrement de forts marnages.
Après avoir préparé les floats, nous commençons la pêche dans des fonds assez importants, Tony prend au bout d'un quart d'heure un sandre non maillé au mort manié ensuite nous choisissons une zone d'arbre couché sur la bordure où la hauteur d'eau est moins importante, je lance mon poisson mort au large de la rive et je décroche un poisson qui avait l'air joli d'après les coups de tête qu'il me donna, je relance aussitôt au même endroit et je pique le frère jumeau du sandre de Tony après l'avoir remis délicatement à l'eau je relance à nouveau et là c'est une perchette de 15Cm qui s'attaque à un vif aussi gros qu'elle.
Tony prendra ensuite la même petite perche que la mienne et décrochera aussi un beau poisson à la verticale, les touches s'arrêtèrent là, en rentrant nous rencontrons à nouveau les pêcheurs du matin, pour eux aussi la pêche n'a pas été terrible à part pour l'un d'eux qui a pris une belle perche de 38Cm au mort manié dans quinze mètres d'eau.
En conclusion, nous avons passé une belle journée dans un cadre grandiose et sauvage et nous avons découvert un très joli Lac qui peut être un jour révélera ses secrets.

Déluge à Bort-les-Orgues...




Ce samedi matin, nous sortons les floats à la mise à l'eau du Pont d'Arpiat sur la partie amont du superbe Lac de Bort-les-Orgues qui retient les eaux de la rivière Dordogne.
Sous une pluie battante qui ne s'arrêtera pas de la journée, nous commençons à pêcher en face de la mise à l'eau sur un secteur composé de falaises et d'éboulis. Après quelques lancés, je prends un sandre de 44Cm au mort manié, le poisson se tenait sur la bordure à l'abri du courant car le niveau du lac étant bas, les fortes pluies ont crées un courant soutenu qui se transforme en un tourbillon assez impressionnant tout cela dans un petit périmètre.
Après avoir dérivés sur une dizaine de mètres en aval, nous arrivons dans une zone calme où le courant a totalement disparu, le poste promet car de gros éboulis rocheux nous laissent présager la présence du poisson.
Tony lance son Shad GT blanc sut tête sabot rouge sur la bordure, arrivé presque sous le float, il pique un beau sandre de 53Cm dans environ dix mètres d'eau.
Nous continuons la pêche en aval sur des postes aussi magnifiques les uns que les autres avec de grands arbres noyés sur chaque rive mais malheureusement nous n'aurons plus une seule touche, c'est finalement la pluie qui aura raison de notre ténacité et nous décidons d'abandonner plutôt que prévu.

Bébé sandre des grands fonds...




C'est à nouveau sur la Truyère dans un des plus grands bras du Lac de Granval, le ruisseau d'Alleuze que nous démarrons la pêche ce samedi matin.
Je débute au poisson mort manié, Tony est au leurre souple, nous lançons sur les bordures face à nous en descendant les paliers jusque sous le float et c'est au bout d'une demi-heure que je prends un sandre de 52Cm par 15 mètres de fond, il m'oppose une belle résistance après une touche très discrète.
Tony a plusieurs touches franches mais n'arrive pas à concrétiser, il réussit quand même à prendre deux brochetons au mort manié.
C'est en arrivant sur un poste prometteur que je décide d'insister sur des fonds importants de plus de 20 mètres, au bout de quelques secondes je ressens un léger toc puis plus rien pourtant mon poissonnet semble un peu lourd et surprise en le ramenant, un sandrillon de 15Cm venait de l'attaquer.
Au coup du soir, après m'avoir mis une belle décharge, je prendrais un brochet d'environ 60Cm au mort manié qui se débattra comme un beau diable me fera une belle chandelle et finira par décrocher au moment où j'allais m'en saisir.
En tout les cas, la politique mise en place par la fédération du cantal en ce qui concerne la protection du sandre pendant sa période de fraie avec son système de réserve semble porter ses fruits car aujourd'hui nous avons pu constater que le mâle qui surveillait le nid où est né ce sandrillon a pu mener sa mission à bien sans être matraqué et surtout pris durant la fraie.

Où sont les sandres ?



C'est sur la partie amont du magnifique Lac de Sarrans que nous commençons à pêcher ce samedi matin.
Nous recherchons en priorité le sandre au poisson mort manié et aux leurres souples, le Lac est réputé pour sa population de carnassiers et notamment de gros poissons.
Le niveau de l'eau est idéal, les températures sont fraîches mais on s'attendait à pire.
Autant dire que les conditions de pêche pour un mois d'octobre sont excellentes mais cela n'a pas suffi à exciter le poisson.
Durant toute la journée nous n'enregistrons aucune touche, toutes les techniques y passent du plomb palette à la verticale en passant par la tirette.
C'est tout de même vers le soir que je sauve le capot en prenant un brochet tout juste maillé au mort manié et je décroche un peu plus tard un autre bec au leurre souple.
Tony qui n'a toujours pas de touche, décide de faire un montage en potence avec un petit vif.
Dès que son poissonnet touche le fond, il se fait aussitôt attaquer par un petit bec qui décroche aussitôt ensuite dans un moment de grâce, il réussit à prendre deux brochets maillés coup sur coup avec son montage fabriqué avec les moyens du bord.
C'est encore une fois avec esox que nous sauvons le capot, malgré tous nos efforts, il a été impossible de toucher le moindre sandre mais ce qui est encore plus étrange c'est que la perche était carrément aux abonnés absents.

Sortie Float-Tube à Lanau...




Ce samedi matin, c'est un Lac de Lanau entièrement recouvert par la brume que nous découvrons lors de notre arrivée, un léger vent du nord souffle en continu et le soleil commence lentement a percé.
La préparation des floats se fait rapidement et nous voilà déjà à l'eau entrain de donner nos premiers coups de palmes.
Je m'arrête le premier en face d'une falaise et c'est au bout de deux lancés que je prend un bec d 'environ 60Cm au mort manié, il se tenait sur une dizaine de mètres près du fond, il me fait une belle bagarre et j'inaugure de belle manière ma nouvelle canne, une Daïwa Exceller en 2M10 que j'ai acheté spécialement pour pêcher en float-tube.
Tony qui n'a pas encore attaqué de pêcher me rejoint pour prendre des photos du poisson, le brochet retournera à l'eau bien fatigué mais sain et sauf.
C'est ensuite au tour de Tony, de prendre une belle châtaigne à la descente mais il ne ramènera que de belles traces de dents sur son Shad GT, d'après les marques, il s'agissait sûrement d'un beau sandre.
Je réussirais à prendre un deuxième brochet maillé sur la bordure toujours au mort manié, le bec fou furieux fonça droit sur le float manquant de me planter les triples dans le boudin gauche, je parviendrais à le maîtriser avant de le remettre à l'eau.
Malheureusement, les touches s'arrêtèrent pour la suite de la journée mais je suis quand même très satisfait d'avoir réussi à prendre mes deux premiers poissons en float-tube, je reste quand même un peu déçu pour Tony qui aurait bien aimé sortir son premier carnassier en float mais ce n'est que partie remise et ce sera sûrement pour la prochaine fois.

X-Rap Shad en action...

Voici l'un de mes poissons nageurs préférés, le X-Rap Shad.
La vidéo montre surtout son efficacité sur le black-bass, mais sachez qu'il est un véritable aimant à grosses perches, qu'il ne laisse pas indiffèrent esox ni les sandres actifs qui chassent entre deux eaux.

Un float pour deux...



Pour notre première sortie en float-tube, c'est le Lac de Villerest qui sera choisi comme lieu de pêche.
Le seul problème, c'est que le float que vient de recevoir Tony a été livré sans les valves, souhaitons que ce petit souci sera réglé rapidement par le vendeur qui devrait renvoyer les pièces rapidement.
De ce fait, nous nous retrouvons à pêcher chacun notre tour sur le float, pendant que l'un surveille les cannes à poser l'autre s'entraîne à diriger cette embarcation peu commune.
Les eaux du lac sont recouvertes d'une algue verte épaisse et l'activité des poissons en surface est inexistante.
C'est sur la fin de mon premier tour de float que je lance un shad sur tête sabot au pied d'une falaise, tout d'abord je crois à l'accrochage puis je sens de suite les coups de tête tout en puissance d'un gros poisson, je ne saurais dire si c'était un silure ou un gros sandre car il décrocha presque aussitôt.
Le reste de la journée ne donnera rien que se soit au posé ou au manié, en partant nous croisons des pêcheurs locaux qui nous disent que depuis quinze jours, il ne se prend pas grand chose sur le lac.
J'aurais bien aimé prendre mon premier poisson en float, pour cette sortie c'était pas loin, malheureusement je n'ai pas senti la touche et mon ferrage n'a pas était assez efficace.
Il ne reste plus qu'à souhaiter que pour notre prochaine sortie en float, nous puissions ouvrir les compteurs et ainsi connaître les sensations d'une lutte avec un poisson furieux qui se débat à quelques centimètres de vos palmes.



Joli coup du soir en Loire...



C'est en solo que je décide de me rendre sur les bords de Loire en cette fin d'après-midi, je rejoins un coin de pêche proche de chez moi que je connais par coeur.
En cette période qui annonce la fin de l'été, quelque chose me dit que les carnassiers sont de sortis et préparent leur réserve de graisse en prévision de l'hiver.
Mon intuition était bonne car au bout du troisième lancés, sept cent dents acérées viennent écraser mon X-Rap clown de 11Cm, le brochet de 77Cm n'est pas content du tout mais sera obligé de se rendre afin de poser pour la photo, il regagnera ensuite les eaux de la rivière qui l'a vu naître.
Une fois remis de mes émotions, je descends la rive sur une dizaine de mètres, arrivé dans un calme profond je passe au leurre souple et j'opte pour un shad pafex sur drachko, le leurre touche le fond et après avoir manié sur quelques mètres, je sens une lourdeur, je ferre aussitôt et je commence à apercevoir les flancs du grand bec qui se débat de toutes ses forces, il essaie d'aller se cacher dans un arbre noyé mais je réussis à le brider, il repart de plus belle et me fait une jolie chandelle mais il est bien piqué et je réussis à le mettre au sec, c'est un joli poisson de 87Cm, il jouera lui aussi le top model avant de retourner en Loire, histoire de grossir un peu.
Je décrocherai ensuite un autre poisson de taille moyenne, puis je commence à me rendre compte que dans peu de temps la nuit sera là et qu'il est temps de rentrer.
Je pars en laissant la rivière au maître des lieux, le seigneur des eaux douces ce mystérieux et fantastique poisson qui me régale à chaque fois par sa combativité et ses attaques aussi brutales que inattendues.

Essai réussi pour la Garbolino Resurrection...




C'est avec sa nouvelle canne, une Garbolino Resurrection en 2M40, que Tony attaque la pêche, nous sommes sur les bords de Loire en ce samedi après-midi et le poisson recherché en particulier est le brochet.
Le temps est maussade, la pluie et le vent seront au rendez-vous toute la journée.
C'est Tony qui ouvre le bal en prenant un brochet de 61Cm au shad pafex et une nouvelle fois il inaugure de la plus belle des manières sa jolie canne qui est d'un excellent rapport qualité/prix et qui se révèle à la hauteur pour contrer les rushs du poisson.
Ensuite, c'est en secouant mon X-rap shad au niveau des herbiers que je vis sortir de nulle part un énorme éclair blanc qui aspire mon leurre sans que je n'eus le temps de réagir, le combat dure deux à trois minutes et au moment où je vais me saisir du grand bec que j'estime à plus de 70Cm, il décroche en me laissant tout penaud, le brochet est toujours là caché dans un herbier, j'aperçois sa queue qui dépasse, Tony le touche doucement au niveau du ventre et il nous fit ses adieux lors d'un démarrage fulgurant, j'aurais aimé qu'il pose pour la photo mais on ne gagne pas à tous les coups, en tous cas, il aura laissé un souvenir à mon poisson nageur qui se retrouve avec de belles balafres.
C'est ensuite Tony qui prendra à nouveau un brochet de 67Cm à la cuillère suissex, un joli poisson piqué du bout des lèvres qui regagnera son élément sans problème.
Avec cette partie de pêche, nous sentons l'arrivée de l'automne et son lot de moments inoubliables en ce qui concernent la pêche des carnassiers, les brochets commencent à s'activer en prévision de l'hiver et nous serons au rendez-vous au bord de l'eau pour essayer de prendre un de ces poissons trophées qui en cette saison n'est pas rare.

Sandres en eaux troubles...



C'est le matin, ce samedi que nous commençons la pêche avec Tony sur la Loire.
Après les orages de ces derniers jours, la rivière est haute et les eaux qui charrient de la terre sont couleur café au lait.
Nous pensons que ce "coup d'eau" fera sortir le poisson, maintenant il ne nous reste plus qu'à le vérifier.
C'est au bout de quelques lancés que j'aperçois un beau sandre d'environ 60Cm venir faire la bise à mon x-rap shad alors que je le ramenais à mes pieds, il fit aussitôt demi tour en me voyant, encore sur le coup de l'émotion, j'en parle à Tony et nous décidons d'insister sur le poste mais nos efforts furent vains.
Nous remontons la rivière et durant plus de deux heures nous n'enregistrons aucune touche.
Soudain dans un contre-courant Tony qui pêche avec un shad orange sur tête plombé rate un joli poisson au ferrage, il relance au même endroit et réussit à piquer un sandre de 42Cm, après l'avoir remis à l'eau, il lance à nouveau et rate un autre poisson toujours au ferrage.
Je le félicite pour son sandre et je me dis que j'aimerais bien en piquer un aussi et c'est derrière un gros rocher qui casse le courant sur la rive d'en face que je trouve notre grand percidé, je dépose mon x-rap couleur perche juste derrière la pierre et à la touche brutale, je réponds par un ferrage énergique, le sandre se défend comme un beau diable dans le courant et finalement c'est un poisson de 50Cm qui pose pour la photo.
Un peu plus tard, dans une zone de bouillon, chacun notre tour, nos leurres seront suivis par des poissons de belles tailles sans être attaqués et ces poissons ressemblaient beaucoup à de grosses truites.
Pour cette journée, les leurres qui ont marché étaient de couleurs vives et tirant sur l'orange, ce qui me conforte encore dans l'idée que par eaux sales les leurres "flashy" ne doivent surtout pas être négligés.

De belles et méfiantes truites d'été...


Histoire de se changer les idées et de faire un peu d'exercice, nous partons au petit matin avec Kiko sur l'Allier pour une sortie à la truite. Les eaux sont basses et très claires, les températures sont fraîches et le soleil caché par la brume ne chauffe pas trop pour l'instant.

Kiko pêche à la mouche, il prendra un ombre d'environ 25Cm, plusieurs tacons et de nombreuses ablettes qui auraient été parfaites pour une sortie aux carnassiers.
Pour ma part, je prendrais deux truites maillées au poisson nageur qui repartiront à la rivière après la photo, j'aurais également de nombreuses touches dont deux belles truites qui devaient avoisiner les 35Cm.
En effet c'est en passant mon petit rapala plongeant à coté de gros blocs rocheux que plusieurs fois, j'aperçus des torpilles lancées à vive allure sortir de sous le rocher venir mettre un coup de tête au poisson nageur et repartir en un éclair dans leurs planques.
Est-ce-que ces superbes truites défendaient leurs territoires en éloignant l'intrus d'un coup de nez ou devinaient le piège au dernier moment ?
Difficile de répondre à la question, en tout cas Mesdames les farios merci pour ce super spectacle et bravo pour ne pas être tombées dans le panneau.

Après les canoës viennent les brochets...



C'est avec Paolo que ce lundi 4 août, nous prenons la direction des rives de la Loire pour tenter de prendre un de ces gros becs qui hantent les eaux du fleuve.
Nous démarrons la partie pêche en milieu d'après-midi sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante.
Paolo pêche en alternant leurre souple, cuillère et poisson nageur et je débute avec mon tout nouveau x-rap shad qui nage à merveille.
Déjà, deux heures que l'on pêche et aucune touche, pourtant, on le sait les becs sont là, derrière les herbiers à l'affût des meutes de petits blancs qui rodent dans le quartier, soudain des bruits sourds nous parviennent de l'amont et la valse des canoës commença, pendant plus d'une heure, ils passèrent devant nous souriant en demandant si ça mordait. Inutile de vous dire que l'on pensait que les carottes étaient cuites mais bon à la pêche il ne faut jamais désespérer.
Arrivé à côté d'une vieille barque, je décide de passer au leurre souple, mon shad sur monture drachko passe deux fois sans succès puis au troisième passage c'est le blocage, un joli brochet d'environ 70Cm aux superbes couleurs venait de le prendre, il m'offre une jolie bagarre, pose pour la photo et regagne son élément. Un peu plus tard, c'est au tour de paolo de piquer son bec en pêchant la lisière des herbiers à la cuillère, un poisson de 60Cm qui retrouvera lui aussi les eaux de la Loire.
Finalement, je pense que le passage des canoës n'aura perturbé le poisson que pendant une courte période car une fois le calme revenu, la vie de la rivière retrouva ses habitudes.

Les brochets de Lavalette...


Si, il existe un lieu en Haute-Loire où le brochet est bien représenté et se plaît à merveille, c'est sur le Lac de Lavalette où les eaux pures et fraîches du Lignon offrent à Esox un habitat de choix.

Ce vendredi 1er aout, nous prenons la direction du lac de montagne pour une partie de pêche du bord, des orages incessants nous accompagneront toute la journée, nous rentrons à la maison trempés mais contents car les brochets étaient bien au rendez-vous et nous offrirent une belle journée.
Tony pêche avec un shad vert pailleté et transparent de 11cm qui rendra les becs fous durant toute la journée, c'est d'ailleurs lui qui ouvre le bal avec trois ratés consécutifs dont certainement dans le lot un beau poisson. Son shad déchiqueté, lui permettra de sortir encore de nombreux becs mesurant tous entre 40 et 50cm avant de finir son aventure dans la gueule d'un brochet qui lui coupera net son fluorocarbone.
Ayant décidé d'attaquer au poisson nageur et n'ayant pas une touche, je compris vite qu'il fallait passer au leurre souple et après avoir monté un shad sur tête plombée, les attaques débutèrent aussitôt. Je prendrai plusieurs brochet entre 40 et 50Cm et je décrocherai un joli poisson qui devait avoisiner les 70Cm. Si les becs étaient dehors et visiblement excités par ce temps orageux ce n'était pas du tout le cas des sandres et des perches qui avaient le bec cloué. Malheureusement, nous n'avons pas mis au sec de gros becs, en effet seul deux brochets dépassant les 50Cm poseront pour la photo.

De Grangent à Granval... "Redoutable sandra"





C'est avec grand plaisir que nous retrouvons, ce week-end du 20 juillet, l'immense Lac de Granval. Nous mettons à l'eau sous les ruines du vieux château d'Alleuze et la pêche débute au mort manié, dès le deuxième coup de ligne, kiko rate un beau poisson qui lui laissera de belles traces de dents sur son mort. A peine un quart d'heure plus tard, il sera à nouveau malheureux en décrochant un sandre à la barque. Le reste de la journée ne donnera rien à part la prise de brochetons et de quelques perchettes. C'est à l'approche du soir, sur un secteur d'arbres noyés que je renvoie au combat un vieux leurre sandra qui m'avait permis de prendre un beau sandre de 70Cm sur le lac de Grangent, le leurre travaille au large et la touche ne se fait pas attendre et c'est un sandre de 65Cm qui pose pour la photo. Je touche ensuite un autre sandre de 50Cm toujours avec un sandra alors que juste avant Kiko décrochait à nouveau un poisson.

Le lendemain matin, un orage aussi violent qu'inattendu, nous obligea à nous abriter pendant quelques temps. Après la pluie, je prendrai un joli bec de 60Cm au mort manié, ensuite dans l'après-midi ce sera un autre brochet de 68Cm pris au vif qui posera pour la photo. Fort heureusement, le bec prit le vif du bout des dents et put être relâché sans problème. Malgré tout, Granval resta difficile à pêcher, en effet le niveau du lac était durant ce week-end très haut, rendant la localisation des postes très compliquée.

Petits et grands percidés en plein courant...




Ce vendredi 11 juillet, notre équipe est de retour sur les rives de la Loire pour une sortie du bord. Nous recherchons en particulier le brochet mais tout carnassier intéressé par nos leurres sera le bienvenue. La météo ayant classé le département en alerte orange, nous nous attendions à de gros orages mais ce ne fut pas le cas, la pêche se déroula tranquillement jusqu'à la tombée de la nuit.
C'est dans un amorti proche d'un fort courant digne des plus grandes rivières à truites que je prendrai un beau sandre de 53Cm au poisson nageur. Lucioperca, très énervé me fit tout d'abord une très belle touche et m'offrit une jolie bagarre dans le courant. Ce sera ensuite autour de Tony de lancer son leurre souple dans l'amorti, avec l'espoir de toucher un autre sandre de la troupe mais ce sera une perche qui engamera son petit shad, il prendra ensuite un petit sandre non maillé dans un calme à proximité d'un gros rocher. Kiko n'ayant pas eu la moindre touche commençait par s'impatienter quand sa ténacité fut récompensée, il pris un sandre de 47Cm au leurre souple sur le poste où Tony toucha le petit peu de temps avant. Malheureusement les becs n'étaient pas de sortie, mais les percidés étaient là pour nous régaler de leurs touches fantastiques et de leurs combativité qui n'a rien à envier aux autres poissons.

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